De la Médecine d’Hippocrate à la Géobiologie…

Dans la ligné des philosophes grecques, Hippocrate de cos (450 – 377 Av JC) entreprend la première rationalisation de la médecine en consignant toutes les connaissances médicales dans une œuvre impressionnante en 72 livres appelé Corpus Hippocratum.

C’est surtout dans son Traité des airs, des eaux et des lieux qu’il fait référence et met en évidence l’importance du lieu de vie sur la santé des individus.

« Celui qui veut s’appliquer convenablement à la médecine doit faire ce qui suit : considérer, premièrement, par rapport aux saisons de l’année les effets que chacune d’elles peut produire, car elles ne se ressemblent pas, mais elles diffèrent les unes des autres, et [chacune en particulier diffère beaucoup d’elle-même] dans ses vicissitudes ; en second lieu, les vents chauds et les vents froids, surtout ceux qui sont communs à tous les pays ; ensuite ceux qui sont propres à chaque contrée. Il doit également considérer les qualités des eaux, car, autant elles diffèrent parleur saveur et par leur poids, autant elles diffèrent par leurs propriétés. Ainsi, lorsqu’un médecin arrive dans une ville dont il n’a pas encore l’expérience, il doit examiner sa position et ses rapports avec les vents et avec le lever du soleil ; car celle qui est exposée au nord, celle qui l’est au midi, celle qui l’est au levant, celle qui l’est au couchant, n’exercent pas la même influence. II considérera très bien toutes ces choses, s’enquerra de la nature des eaux, saura si celles dont on fait usage sont marécageuses et molles, ou dures et sortant de l’intérieur des terres et de rochers, ou si elles sont salines et réfractaires. Il examinera si le sol est nu et sec, ou boisé et humide ; s’il est enfoncé et brûlé par des chaleurs étouffantes, ou s’il est élevé et froid. Enfin il connaîtra le genre de vie auquel les habitants se plaisent davantage, et saura s’ils sont amis du vin, grands mangeurs et paresseux, ou s’ils sont amis de la fatigue et des exercices gymnastiques, mangeant beaucoup et buvant peu. »

En tant que grand observateur, il accorde donc une importance primordiale à l’environnement et au lieu de vie sur la santé au travers de 4 facteurs :

L’Air
L’eau
La qualité du sous-sol
Leur constitution

Il propose donc une approche thérapeutique globale ou holistiques de la santé considérant « la nature énergétique » de l’individu ou il est essentiel de prendre en compte l’ensemble des facteurs et des interactions susceptibles de causer un déséquilibre vital.

Il affirme ainsi une « médecine de terrain » dont la géobiologie constitue un des paramètres importants.

Cette approche d’Hippocrate n’a certainement jamais eu autant sa place que dans la sociétés d’aujourd’hui ou bien d’autres facteurs viennent s’ajouter à la liste des « nocifs » ; saturation en ondes électromagnétiques, pesticides, alimentation, surcharge médicale, solvants…

Chacun a donc la possibilité de prêter attention ou non à son environnement afin d’en retirer le maximum de bien être. Agir sur ces paramètres n’est pas choses compliquer, de nombreuses solutions existent pour maîtriser les pollutions technologiques et optimiser son « chez soi »